
C’est quoi le problème ?
Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat) ou en anglais IPCC ne cesse de tirer la sonnette d’alarme en nous disant que l’humanité est condamnée si elle ne diminue pas ses émissions de gaz carbonique.
Nous vous commenterons très prochainement son dernier rapport (octobre 2018)
Mais, avant d’adhérer à ces appels relayés en France notamment par la COP21 et récemment encore par Nicolas Hulot, il est nécessaire d’être convaincu du bien-fondé du postulat de base : est-on vraiment sûr que c’est l’humanité qui est responsable du réchauffement actuel ?
Il y a bien longtemps que l’on a observé une corrélation entre le taux de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère et la température moyenne de la terre. Quand on parle de corrélation entre deux grandeurs, cela veut dire que les deux varient ensemble : cela peut être dû à une cause commune, ou bien que l’un soit la cause de l’autre, mais sans que l’on sache quelle est la cause et quel est l’effet.
Aujourd’hui, si la majorité des scientifiques, et notamment ceux du GIEC, considèrent que c’est la concentration en CO2 qui cause le réchauffement actuellement observé, d’autres contestent cette conclusion.
Pour eux, c’est l’inverse, c’est-à-dire que ce sont principalement l’activité solaire et d’autres phénomènes astronomiques cycliques qui causent l’augmentation du taux de CO2.
Ce sont sur ces théories que s’appuient les climato-sceptiques pour contester les conclusions alarmistes du GIEC ou affirmer que l’effet de l’activité humaine sur le climat est très marginal. Ils se disent victimes d’une pensée unique qui refuse tout esprit critique et exclut les « mal pensants » : voir par exemple ICI.
Certains prédisent une baisse significative de l’activité solaire, même si la plupart se contentent de dire que cela ne fera que modérer l’accroissement de température prédit par le GIEC : voir par exemple :
Un des sites, qui se dit celui des « climato-réalistes » entend « promouvoir un débat ouvert et libre sur l’évolution du climat et les questions sociétales et environnementales qui s’y rapportent, en favorisant l’expression sous toutes ses formes d’avis rigoureux et argumentés ».
Vous pouvez télécharger ICI un argumentaire complet des climatosceptiques.
Recherche de réponses pas trop complexes
Un graphique étonnant
Nous avons donc cherché dans la littérature des explications compréhensibles pour vérifier si l’augmentation de la concentration en CO2 pouvait bien être considérée comme la cause d’une élévation de température, et non l’inverse. Il ne s’agit pas ici de porter un jugement sur les prévisions quantitatives du GIEC pour les années à venir.
Nous avons trouvé un vulgarisateur, Cédric Rigenbach, qui nous a semblé donner une illustration simple et convaincante qui va dans le sens des experts du GIEC. Nous le citons ci-dessous.
Il a tracé un graphique dans lequel on trouve en abscisses (axe horizontal) une échelle de température et en ordonnées (axe vertical) la concentration en CO2, et ce sur une période de 250 000 ans. Il a colorié en bleu les points qui correspondent à des périodes de refroidissement et en rouge, ceux qui correspondent à des périodes de réchauffement. Voici le résultat :

On voit qu’on oscille entre les périodes glaciaires et des périodes interglaciaires (cycles de Milanković)
Ce qui encore plus intéressant, c’est de voir ce qui s’est passé à notre époque, de 1850 à 2018 : c’est la trajectoire en rouge figurée ci-dessous :

Nous sommes complètement en dehors du nuage de points, non pas d’un point de vue de la température (il a déjà fait plus chaud), mais en termes de CO2. Il se passe donc quelque chose d’inédit, d’autant que le sens de rotation semble inversé, ce qui laisse à penser que la relation de cause à effet l’est aussi.
Nous citons mainteant intégralement Cédric Rigenbach :
« Que faut-il en déduire ?
D’abord que ce qui se passe actuellement est de nature différente de ce qui se passait lors des périodes de glaciations-déglaciations. C’est bien ce qu’on dit quand on attribue le changement actuel à l’homme alors qu’on ne le fait pas sur les temps géologiques.
D’autre part qu’il n’y a aucune contradiction entre le fait de dire que le CO2 joue sur la température et le fait que la température joue sur le CO2. Les deux phénomènes sont connus, chacun a sa constante de temps : le CO2 joue sur la température avec une inertie de 50 ans, alors que la température joue sur le CO2 avec un retard de 1000 ans (800 ans d’après les spécialistes). »
Une analyse mathématique cause-effet
Des théories mathématiques assez récentes viennent à l’appui de cette démonstration empirique (voir https://www.nature.com/articles/srep21691). En effet, elles permettent de quantifier non seulement la corrélation (les deux grandeurs sont liées), mais aussi la relation de causalité (quelle est l’origine et quelle est la conséquence ?) entre deux séries de mesures. Cette étude conclut, sur la période 1850-2005 que :
- la première cause de réchauffement est due aux gaz à effet de serre, et majoritairement au CO2
- Les aérosols (particules d’origine naturelle ou humaine) ont une contribution importante, qui intervient dans le sens du refroidissement.
- L’activité solaire n’intervient qu’en quatrième position. Son influence n’est pas négligeable, mais elle serait quatre fois inférieure à celle des gaz à effet de serre.
- que c’est depuis 1960 que des effets notables du CO2 se sont fait sentir.
On peut voir sur les deux graphiques ci-dessous la différence entre corrélation et causalité :
Commentaires :
- Interprétation de la corrélation : une corrélation égale à 1 signifie que les grandeurs sont directement liées ; quand elle est égale à 0, elles sont indépendantes. Plus la valeur est faible et plus le lien entre les deux grandeurs est lâche : sur le diagramme de gauche, seules les 4 premiers paramètres sont significatifs
- Interprétation de la causalité : selon les auteurs, on peut parler d’une relation de cause à effet quand le coefficient calculé est supérieur à 0,1. Le diagramme de droite ne donne que le calcul dans l’hypothèse où la température est l’effet ; le calcul inverse a été fait et met en évidence des valeurs très faibles (- 0,003 au lieu de + 0,316), ce qui signifie bien que la température ne peut être la cause de l’augmentation du taux de CO2. Enfin, la méthode a été appliquée aux données des âges anciens citées plus haut : elle confirme qu’à certaines époques reculées (800 000 dernières années), c’est bien l’inverse qui s’est majoritairement produit voir le lien cité plus haut).
- Les calculs ont été effectués sur 156 ans (1850-2012) sur des moyennes annuelles. En se focalisant sur des périodes plus courtes, par exemple autour d’une éruption volcanique, les résultats varient, mais ne traduisent que des fluctuations par rapport à une tendance à long terme (idem pour le phénomène « El Niño »)
Au final, il nous semble que les conclusions des experts du GIEC reposent sur des bases solides, même si leurs contradicteurs sont parfois (mais pas toujours) également des scientifiques de haut niveau qui pourraient semer le trouble dans les esprits.
Cette analyse, qui tend à valider le fait que c’est bien le gaz carbonique qui est responsable du réchauffement et non l’inverse, ne préjuge cependant pas de la validité des modèles et donc des extrapolations quantitatives faites par le GIEC.
https://www.youtube.com/results?search_query=GIEC+
et notamment : https://www.youtube.com/watch?v=9afTvlz_TsQ
D’après eux, le giec veux absolument qu’il y ai un réchauffement, quitte a truquer les stats (ce qu’ils font joyeusement) et surtout de la taxe carbone pour faire payer les états pollueurs $$$$$$ ou leur faire acheter des droits a polluer..
C’est facile de mettre toutes nos usines en chine et de les taxer ensuite comme pollueurs !
Voir aussi escroqueries à la taxe carbone ou les escrocs sont impunis malgré des milliards détournés, car refugié dans un pays qui n’extradit pas (******) https://www.youtube.com/results?utm_source=navclient&rlz=1T4GUEA_frFR710FR710&search_query=escroqueries+%c3%a0+la+taxe+carbone
Donc réchauffement/dérèglements oui dans certaines régions de la terre, puis re-glaciation future
Voir aussi le system Haarp (usa) qui peur réchauffer/modifier le climats localement, mais aussi Russe Chinois etc voir : https://www.youtube.com/results?utm_source=navclient&rlz=1T4GUEA_frFR710FR710&search_query=projet+haarp
Le carbone peut créer un réchauffement mais l’acteur n°1 pour l’effet de serre est H²O !!!
Va t’on vider la mer, arrêter de boire ?
Ils nous mentent, nous manipulent et comme nous sommes naïfs au final nous payons $$$$
Manipulations par « L’ingénierie sociale » Dans le contexte de la sécurité de l’information, cela fait référence à des pratiques de manipulation psychologique à des fins d’escroquerie.
CQFD
Mais c’est peut être que le haut de l’iceberg, va savoir s’ils nous ont menti aussi pour **** ou *****/*
🙂
« Seule la vérité vous rendra libre »
https://www.youtube.com/results?utm_source=navclient&rlz=1T4GUEA_frFR710FR710&search_query=seule+la+v%c3%a9rit%c3%a9+vous+rendra+libre
@jaq78
Que de certitudes !
De toute façon, nous devrions être fixés assez rapidement, puisque les prévisions du GIEC et des climatosceptiques commencent à diverger dès 2020.
Pour le moment, je suis plutôt convaincu par la thèse officielle. Quant aux moyens mis en œuvre, certains sont peut-être mal conduits, mais certaines mesures de précaution ne sont de toute façon pas inutiles pour limiter la consommation énergétique, très liée à l’émission de CO2.
Suite à une question posée par un lecteur assidu et perspicace, nous sommes revenus sur une des affirmations de Cédric Righenbach : en effet, le fait que les points bleus soient au dessus et les rouges au-dessous ne prouve pas vraiment que le CO2 précédait la température dans les périodes de refroidissement et vice-versa.
En fait, quand on a un déphasage entre deux grandeurs corrélées, c’est le sens de rotation qui compte. Comme ici on semble tourner dans le sens inverse d’une montre, cela tendrait à prouver que durant ces 250 000 ans , c’est la température qui a précédé le CO2.
Ce qui est donc le plus intéressant dans ce graphique, c’est le comportement récent qui sort de l’épure, et aussi le fait que la flèche du temps semble justement aller dans le sens inverse.
La démonstration utilisant la causalité va aussi dans ce sens : voici un résumé (IF est la grandeur qui caractérise la causalité)
1) Epoque moderne (1850-2012)
Hypothèse CO2 cause température : IF=0,348
Hypothèse température cause CO2 : IF=-0,006
2) Epoques reculées (800 000 ans avec un pas de 1000 ans)
Hypothèse CO2 cause température : IF -0,054
Hypothèse température cause CO2 : IF= 0,123
Mais le méthane a aussi joué un rôle important à ces époques
Le problème de votre article comme de nombreux autres est que vous aviez déjà vos convictions dès le départ. Vous ne cherchez pas à trouver la « vérité » mais a trouver des arguments pour contrer les détracteurs du GIEC. Du coup vous énoncez des faits qui mettent en doute vos conclusions sans même les prendre en compte. L’industrialisation a débuté au début du 20ème, mais surtout à partir de 1940. Selon vos propres chiffres l’impact du CO2 sur la température se fait à 50 ans. Autrement dit si l’activité humaine était la principale (voir même unique) cause, les premiers réchauffement auraient été observés entre 1940 et 1950. Période à laquelle justement les températures ont baissées. De plus le grand boom des 30 glorieuses se serait vu à la fin des années 90. Hors rien de significatif n’apparaît. Les température augmentent de façon quasi linéaire.
L’article ne fait que mettre en évidence que, de 1850 à nos jours, c’est le CO2 qui est responsable du réchauffement et non l’inverse et que globalement cette tendance s’est amplifiée en suivant l’accroissement des émissions de CO2.
Des micro-analyses, surtout qualitatives, peuvent sans doute mettre en évidence des exceptions sur de courtes périodes (ex : éruption volcanique), mais cela ne change rien à l’évolution générale.