Une classe en moins à la rentrée
L’académie de Versailles compte fermer une classe de l’école d’Aulnay sur Mauldre pour la prochaine rentrée. Cela conduirait à placer une partie des élèves de maternelle dans une classe à double niveau avec des CP.
Cette nouvelle a suscité de vives réactions auprès des parents d’élèves concernés, et des banderoles ont fleuri à l’école, vite arrachées sur ordre de notre maire qui, comme on le sait, est soucieuse de l’état impeccable du patrimoine communal.
Pour sa défense, Madame le Maire a déclaré : « Cette décision relève de l’inspecteur d’académie et j’ai peu d’arguments pour la contester (…) Nous n’avons pas d’effectifs d’élèves suffisants pour maintenir cette classe. Avec 19 écoliers pour un enseignant, notre école est déjà vraiment privilégiée, c’est moins qu’en ZEP. où il y a un enseignant pour 25 élèves ».
« Grain de sel » a une autre pensée en tête : en effet, l’an passé, des familles résidant dans des communes voisines avaient souhaité inscrire leurs enfants à l’école d’Aulnay, mais Madame le Maire et son adjointe ont rejeté sciemment ces candidatures qui auraient permis d’éviter une fermeture de classe. Elles ont également refusé de scolariser des enfants de 2 ans et demi. Madame le maire a fait à ce propos une déclaration subtile et trompeuse au Courrier de Mantes, puisque les termes exacts en sont : « Je n’ai reçu que deux demandes de dérogations l’année dernière. Je n’ai jamais dit non quand il s’agit de regrouper une fratrie ou d’accepter des enfants dont les grands-parents habitent dans la commune ». Elle ne dit donc pas explicitement qu’elle a bien refusé ces deux dérogations, ce qui est bien le cas (avec Mme Martin, elle n’a apporté certaines réponses négatives que verbalement afin d’éviter l’instruction des dossiers)
Pourtant, ces dérogation sont souvent recherchées chez nos voisins : par exemple, Andelu agit activement chaque année pour attirer des enfants d’autres communes afin d’éviter une fermeture de classe. Voir aussi l’article de presse ci-dessous qui montre qu’à Limay, la municipalité soutient les parents d’élèves dans leur combat pour sauver une classe.