Lors de la réunion du conseil communautaire de la Communauté de Communes Seine-Mauldre (CCSM) du 2 février 2015, nous avons appris par Madame Sophie Primas que la CCSM n’aurait pas pu survivre plus longtemps compte tenu des problèmes financiers engendrés par le départ de Flins.
Dommage pour nous, Aulnaysiens, qui serions sortis tout naturellement d’une communauté qui était en train de se déliter naturellement.
La manne de 3,9 millions d’euros provenant de la clôture de l’opération ZAC du Trait d’Union par la Société d’Economie Mixte (SEM) dont la CCSM est actionnaire a même dû être réinjectée dans les comptes pour parvenir à l’équilibre… On est loin des propos tenus au Conseil communautaire le 16 juin 2014 :
“Le résultat prévisionnel de cette opération est non seulement équilibré, mais laisse paraître un bénéfice potentiel au profit de la CCSM qui sera assez important puisque ce sont plusieurs millions d’euros, au-dessus de trois millions d’euros, qui viendront alimenter les ressources de la CCSM. Et bien sûr, c’est tous ensemble que l’on décidera de ce que l’on fait de cet argent, mais bien évidemment, il faut que le développement économique aille au développement économique. Il faut que l’on continue à financer d’autres développements économiques, c’est comme cela que ça avait été géré.”
Il semble donc que la CCSM ait bien ponctionné Flins, avec une gestion qui la rendait très dépendante de cette riche commune, ce qui explique le départ de cette dernière.
Bien sûr, Madame Primas a critiqué l’irresponsabilité de l’Etat qui a autorisé Flins à rejoindre Les Mureaux au sein de la Communauté d’agglomération Seine et Vexin, pour réunir maintenant tout le monde dans le Grand Paris Seine Aval.
Elle oublie juste de mentionner que la commune des Mureaux devait impérativement s’intégrer dans un EPCI avant la fin de l’année 2013 et que personne n’en voulait, avec au premier rang la CCSM et Aubergenville. C’est donc le refus de la CCSM d’accueillir Les Mureaux qui a été la cause du départ de Flins et Bouafle.
Comme elle nous l’a dit à Aulnay, le bassin de vie (politique ?) de Madame Primas, c’est Mantes-la-Jolie, pas Les Mureaux (mais hélas, pas non plus Gally-Mauldre).
