Ce mardi 25 novembre, le point 7 de l’ordre du jour du Conseil Municipal portait sur la future intercommunalité.
Le président de « Grain de Sel » et conseiller municipal Jean-Pierre Chauvin a remis à Madame Delaunay notre pétition signée par 331 habitants d’Aulnay-sur-Mauldre en faisant la déclaration suivante :
« Suite à la réunion publique d’information du 7 novembre, nous avons ressenti que beaucoup de personnes souhaitaient une consultation.
En conséquence l’association « Grain De Sel » a recueilli l’avis des Aulnaysiens quant à la réalisation de cette consultation sur ce thème de l’intercommunalité.
Comme vous pouvez le constater, en seulement 4 jours, 331 signatures ont été recueillies. 256 foyers ont été consultés et 77% ont répondu positivement »
Nous remercions vivement tous les signataires qui réclament ainsi que la démocratie s’exprime dans notre village.
Hélas, ce n’est pas gagné : en effet, quand Muriel Kadouch lui a demandé quelle suite serait donnée à cette pétition, Mme Delaunay a juste dit qu’elle répondrait « un jour… ».
Comme l’a rappelé Jean-Christophe Charbit, la loi donne bien la possibilité aux communes rurales de faire un tel choix : Monsieur PORTAL, Sous-Préfet de Mantes-la-Jolie a encore déclaré lors du Conseil de la CAMY le 8 juillet 2014 (voir CR complet ICI) :
» Actuellement en phase de préparation d’un territoire stratégique, les limites exactes ne sont pas fixées. Si des communes rurales ne se sentent pas à l’aise dans un projet axé sur la zone urbaine dense et sur le développement économique, sur le développement industriel, sur l’enseignement supérieur… le point de vue de l’Etat n’est pas de les contraindre à rester dans ce territoire. Mais, personne ne sera forcé à partir. Il y a donc matière à débat sur ce point et la balle est dans le camp des Maires des communes rurales. Ils doivent réfléchir avec leur Conseil Municipal sur leur vision de l’avenir de leur commune et sur la question de savoir s’ils veulent donner la priorité au fait qu’ils seront polarisés et tournés vers la vallée de la Seine sur de nombreux aspects de la vie courante ou bien s’ils souhaitent mettre en avant la nature rurale de leur commune et rejoindre des Communautés de Communes plus homogènes sur le plan rural. L’Etat ne leur forcera pas la main. «
(A suivre…)
Nous vous tiendrons au courant