Hier 7 novembre 2014 s’est tenue la réunion d’information organisée par la mairie sur l’adhésion d’Aulnay au pôle métropolitain Seine-Aval de 400 000 habitants et son intégration au 1er janvier 2016 dans l’entité « Grand Paris Seine Aval ». La salle polyvalente était pleine.
Mme le Maire était à la tribune avec ses soutiens de la CAMY et de la CCSM, par ordre alphabétique :
M. Belhomme, président de la CCSM
M. Langlois, maire de Jumeauville
M. Locko, Directeur Général des services de la CCSM
Mme Primas, sénatrice et maire d’Aubergenville
M.Turpin, maire de Nézel
Monsieur Bourdin a fait une présentation qui voulait montrer que les conseillers de la majorité avaient analysé objectivement les alternatives possibles, c’est-à-dire Seine-Aval ou Gally-Mauldre. En fait, cette présentation consistait surtout à dévaloriser Gally-Mauldre dont aucun représentant n’avait été invité.
Ensuite, on n’a quasiment plus entendu, sur les questions précises, que Madame la Sénatrice Sophie Primas et Monsieur Servais Locko, Directeur Général des services de la CCSM.
Que pouvons-nous en retirer sur les points majeurs ?
1) La non-consultation des Aulnaysiens
On nous a dit que nous avions déjà beaucoup de chance d’avoir une réunion d’information, car la loi ne l’impose pas. On a même tenté de nous dire qu’Aulnay était une exception, oubliant entre autres le débat organisé à Villennes mercredi dernier, la consultation mise en place à Maurepas et bien d’autres.
Madame le maire, dans une de ses rares prises de parole, nous a dit qu’une consultation sur le rattachement à l’une ou l’autre des entités n’était pas possible faute d’éléments disponibles. On peut alors s’étonner que sans ces éléments, nos élus puissent, dans leur grande sagesse, choisir pour nous. L’analyse présentée par Monsieur Bourdin serait-elle incomplète ?
Elle a même ajouté que l’avis des Aulnaysiens n’était pas important.
2) Le droit du sol
Monsieur Bédier, président du conseil général, de même que tous les élus présents au débat de Villennes, a affirmé que le droit du sol des petites communes ne leur appartiendrait plus dans la nouvelle structure. Madame la sénatrice a voulu nous rassurer en nous disant que nous pouvions compter sur elle et ses amis pour mettre en place des mécanismes préservant les communes rurales. Nous ne mettons pas en cause sa sincérité, mais nous doutons des capacités de gens bienveillants face à la force des lois d’orientation et des intérêts de groupes immobiliers.
3) Les incidences fiscales du regroupement
Sur ce point, c’est le grand flou et c’est là particulièrement qu’aucun élément n’est disponible. En fait, ce n’est qu’au sein du pôle métropolitain qui vient d’être créé que tout sera mis en place, qu’il s’agisse de la gouvernance de la mégalopole ou des mécanismes de financement et de péréquation.
On nous a répondu que la dette des Mureaux ou même de l’ensemble des grandes villes du pôle n’aurait aucune incidence sur les redistributions. On peut quand même se demander comment profiter de leur « richesse » alors qu’elles ont pour certaines déjà du mal se financer et que leur pression fiscale est plus élevée que la nôtre.
4) La sortie d’Aulnay vers Gally-Mauldre
Pour nous, ce problème ne se pose plus maintenant en termes de sortie de la CCSM, mais de non-intégration à la Communauté Grand Paris Seine-Aval. Comme toutes les structures doivent être remises à plat, la sortie d’un petit village limitrophe vers son bassin de vie naturel ne serait qu’un épiphénomène aux conséquences infimes. Mais voilà… cela compliquerait la vie de nos élus et il est plus facile de se ranger derrière l’autorité du Préfet et de suivre Aubergenville qui fait tout le travail. Pourtant, que ce soit M. Bédier et d’autres élus présents au débat de Villennes, tous nous disent que les petites communes ont le choix de partir. Quelle cohérence !
PRENONS NOTRE DESTINEE EN MAIN
NOTRE CONSULTATION, IL FAUT L’EXIGER !
Vous trouverez ICI les planches que nous avions préparées pour illustrer nos propos.